Votre débiteur ne vous paye pas malgré plusieurs tentatives et relances ? Dans ce cas, il faut lui adresser une mise en demeure de payer.
Cette interpellation formelle de votre débiteur constitue le premier acte de recouvrement à produire des effets juridiques et la dernière phase amiable avant l’engagement d’une action judiciaire.
En principe, en matière contractuelle, tout créancier qui entend demander la sanction de l’inexécution de son obligation par le débiteur doit préalablement le mettre en demeure de s’exécuter.
Par exception, la mise en demeure est automatique à l’échéance lorsque la loi le prévoit (lettre de change, billet à ordre ou chèque impayé en matière commerciale) ou lorsqu’une clause du contrat le stipule.
La mise en demeure doit rappeler l’origine de votre créance, son montant et sa date d’exigibilité.
Elle doit également rappeler vos démarches antérieures s’il y en a eu, ainsi que les délais non respectés.
Enfin, elle doit expressément mentionner que cette interpellation vaut « mise en demeure » et indiquer, qu’à défaut de paiement, une action en justice pourra être engagée et que des intérêts de retard seront dus.
Votre débiteur peut être mis en demeure par lettre simple, lettre recommandée avec accusé de réception ou, de façon plus sûre, par acte d’Huissier (délivrance d‘une sommation de payer).